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Cancer de la thyroïde
Epidémiologie :
- 10 100 nouveaux cas par an en France – Incidence en augmentation dans tous les pays
- Concerne principalement les femmes - Age moyen de survenue : 60-70 ans tous sexes confondus
Facteurs de risques :
- L’exposition aux radiations, en particulier, pendant l’enfance. (exposition accidentelle ou lors d’un traitement)
- Antécédent de radiothérapie externe de la tête, du cou ou de la partie supérieure du thorax.
- Les habitants des territoires et anciens territoires français (Polynésie française) sur lesquels des essais nucléaires ont été réalisés.
- Prédispositions génétiques : mutation sur le gène RET favorise le développement d'un cancer médullaire de la thyroïde.
- Antécédents familiaux : parent au 1er degré ayant eu un cancer de la thyroïde
- L’acromégalie : affection rare qui apparaît lorsque le corps produit une trop grande quantité d'hormones de croissance. Les os et les organes, y compris la glande thyroïde, se remettent de nouveau à croître et se déforment.
Signes cliniques :
- Peu symptomatique
- Nodule à la base du cou (palpable)
- Découverte d’un ganglion cervical
- Changement de la voix
- Difficulté à avaler ou mal de gorge ne disparaissant pas
- Difficulté à respirer, toux persistante
Diagnostic :
- Cancer souvent détecté à un stade précoce (guérison dans 90 % des cas)
- Examen cytologique de la ponction du nodule à l’aiguille fine
- Bilan thyroïdien
- Echographier cervicale et thyroïdienne (permet de voir les nodules et les ganglions)
- Confirmation diagnostic par l’examen histologique de la pièce opératoire
Anatomopathologie : [5 principaux groupes de carcinomes]
- Cancers papillaires (les + fréquents)
- Cancers vésiculaires
- Cancers peu différenciés
- Cancers anaplasiques
- Cancers médullaires
Traitements :
- Chirurgie: thyroïdectomie totale ou partielle (lobectomie)
- Irathérapie: TTT à l’iode radioactif
- Hormonothérapie : systématique, TTT substitutif ou frénateur (prise quotidienne d’hormones thyroïdiennes de synthèse : Lévothyroxine)
Pronostic :
- Dans les cancers différenciés (vésiculaire et papillaire), plus de 85 % des malades ont une espérance de vie sensiblement identique à celle de la population normale