• Historique du plan cancer

    Les grandes lignes du plan cancer 2014-2019 :

    • Guérir plus de personnes malades
      • Favoriser les diagnostics plus précoces
        • Dépistage +++ & ↘ inégalités d’accès au dépistage
      • Garantir la sécurité et la qualité des prises en charges
        • ↘ délai de PEC et d’accès aux examens
        • Meilleure coordination des professionnels
          • DCC : dossier communiquant en cancérologie
          • PPS : programme personnalisé de soins
          • PPAC : programme personnalisé de l’après-cancer
        • Accompagner au mieux les évolutions thérapeutiques et technologiques
          • Chimiothérapies orales
          • Programmes d’éducation thérapeutique
          • Chirurgie ambulatoire
          • Radiologie interventionnelle
        • Faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie
          • Nouveau métier : IDE clinicienne dans le champ de la cancérologie
          • Protocoles
          • Adaptation de la formation initiale des professionnels de la cancérologie
        • Accélérer l’émergence et l’innovation au bénéfice des patients
          • Inclure plus de patients dans les essais thérapeutiques
          • Emergence des thérapies ciblées
          • Médecine personnalisée
    • Préserver la continuité et la qualité de vie
      • Assurer des prises en charges globales et personnalisées
        • Parcours de santé personnalisé
        • Information adaptée
        • « Patients ressources » pour l’ETP
        • Soins de support adéquats
        • Dispositifs de répit pour les aidants familiaux
        • Hébergements à proximité des lieux de prise en charge
        • Lits halte soins santé et lits d’accueil médicalisé pour les SDF
        • Réduire les risques de séquelles et de second cancer
          • ↘ toxicité des TTT (recherche clinique et médecine personnalisée)
          • Suivi des personnes traitées pendant l’enfance et l’adolescence
          • Accès à la préservation de la fertilité dès la phase d’annonce des TTT
          • Systématisation de la prévention destinée aux personnes ayant eu un cancer
      • Diminuer l’impact du cancer sur la vie personnelle
        • Permettre aux enfants de poursuivre leur scolarité et leurs études
        • Facilitation de l’accès de l’enseignement à distance (financièrement et sur le plan technologique)
        • Assouplissement des conditions d’attribution des indemnités journalières
        • Instauration d’un droit à l’oubli au-delà d’un certain délai
    • Investir dans la prévention et la recherche
        • Lancer le programme national de réduction du tabagisme
        • Donner à chacun les moyens de réduire son risque de cancer
          • Interdiction de vente d’alcool aux mineurs
          • Education nutritionnelle et promotion de la pratique physique
          • Dépistage des personnes exposées au risque d’hépatite B et C
        • Protéger les populations et les travailleurs face au risque de cancer lié au travail ou à l’environnement
          • Prévention primaire par rapport au risque d’exposition aux agents cancérogènes en milieu professionnel + traçabilité des expositions
          • Mesures de réduction d’exposition aux polluants atmosphériques
        • Se donner les moyens d’une recherche innovante
          • Financement de la recherche et de ses crédits
          • Partage des données et des résultats au niveau national, européen et international
    • Optimiser le pilotage et les organisations de la lutte contre le cancer
      • Faire vivre la démocratie sanitaire
        • Adapter les mesures du plan cancer aux bénéficiaires
      • Appuyer les politiques de lutte contre les cancers sur des données d’observation robustes et partagées
        • Evaluer l’efficacité des actions déployées et repérer les situations de pertes de chance ou d’inégalités face à la maladie
      • Optimiser les organisations pour une meilleure articulation et une plus grande efficience
        • Améliorer les interfaces entre les différents champs d’intervention (InCa, ARS, RRC, SRIC)
      • Adapter les modes de financement aux défis de la cancérologie
        • Réforme de la tarification hospitalière et nouveaux modes de rémunération des professionnels de santé

     

    Gouvernance du plan : comité co-présidé par les ministres chargés de la recherche et de la santé

    • InCa : coordonne le suivi du plan et mesure les résultats
    • ARS : responsables de la déclinaison du plan cancer dans les régions

     

    Focus sur le dispositif d’annonce (mesure 40 du plan cancer) :

    • Le cadre général du dispositif d’annonce :
      • Objectif: faire bénéficier les patients des meilleures conditions d’annonce du diagnostic de leur maladie
      • Concerne autant le diagnostic initial d’un cancer que la rechute de la maladie
      • S’appuie sur 2 grands principes:
        • Tout patient atteint de cancer doit pouvoir bénéficier, au début de sa maladie et/ou en cas de récidive, d’un dispositif d’annonce organisé, qui doit être mis en place dans tous les établissements traitant des patients atteintes de cancer
        • La coordination interprofessionnelle, la communication en direction des patients et leurs proches ainsi que la souplesse dans la mise en œuvre seront pour beaucoup dans la réussite de ce dispositif et dans l'amélioration du vécu des malades
      • Permettre une meilleure coordination entre la médecine de ville et les établissements privés et publics
      • Le dispositif facilite l’implication du patient dans la décision thérapeutique
      • Lui et ses proches doivent pouvoir situer, tout au long de leur prise en charge, l’utilisation des ressources mises à leur disposition
    • Un dispositif construit autour de 4 temps :
      • Temps médical d’annonce (suite à la RCP)
        • Correspond à une ou plusieurs consultations dédiées à l’annonce du diagnostic de cancer puis à l’annonce de la proposition de stratégie thérapeutique définie lors de la RCP
        • Ce projet thérapeutique est présenté au patient par le médecin
        • La décision thérapeutique, comprise et acceptée par le malade, est ensuite formalisée par écrit et lui sera transmise sous forme d’un programme personnalisé de soins (PPS)
      • Temps d’accompagnement soignant
        • Il permet au malade ou à ses proches d’accéder selon leur choix, à des soignants disponibles à cet effet
        • Ecoute, reformulation, information dans le but d’orienter vers d’autres professionnels (service social, psychologue, espace rencontres, information EMASP)
      • L’accès à une équipe impliquée dans les soins de support
        • Permet, en collaboration avec les équipes soignantes, de soutenir le patient et le guider dans ses démarches, en particulier sociales
      • Temps d’articulation avec la médecine de ville
        • La communication entre l’équipe et le médecin traitant est essentielle
    • Quelques conseils lors de l’annonce d’un cancer :
      • Bien connaitre son patient
      • Commencer par les questions plutôt que par les réponses
      • Ne pas hésiter à poser des questions au patient : cela permet de partir sur les mêmes bases que lui, de lui montrer son empathie et d’approcher les vraies problématiques
      • Adapter l'information en fonction du patient
      • Écouter la personne malade et respecter sa volonté de savoir
      • Aller à l'essentiel tout en respectant un « principe de convivialité »
      • Pouvoir annoncer un projet
      • L'annonce doit être un travail d'équipe

     

    Focus sur la RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) :

    • Mesure 31 du plan cancer
    • Prévoit de faire bénéficier 100% des nouveaux patients atteints de cancer d'une concertation pluridisciplinaire autour de leur dossier et de synthétiser le parcours thérapeutique prévisionnel issu de cette concertation sous la forme d'un Programme Personnalisé de Soins remis au patient.

     

    Focus sur le PPS (programme personnalisé de soins) :

    • Mesure 31 du plan cancer
    • Ce document simple et informatif permet d'exposer au patient la chaîne de soins coordonnée qui se met en place autour de sa prise en charge
    • Il permet aussi une prise en charge optimale par un médecin ne connaissant pas la personne malade (quand te médecin traitant est indisponible, par exemple
    • Il prend la forme d'un document papier où sont indiqués au minimum :
      • le plan théorique de traitement, c'est-à-dire la proposition thérapeutique acceptée par la personne malade et son organisation dans le temps
      • Les différents bilans prévus
      • Les noms et coordonnées du médecin responsable du traitement et de l'équipe soignante référente joignables par le médecin traitant, la personne malade ou encore ses proches
      • Les coordonnées des associations de patients avec lesquelles il peut prendre contact